mardi 30 mai 2017

CONTRÖLE 4 CORRECTION

Evaluation N° 4 / Semestre 2



  Texte d’appui :
    

       Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espèce, vient de venir. Je lui ai demandé ma grâce en joignant les deux mains et en me traînant sur les deux genoux. Il m'a répondu, en souriant fatalement, si c'est là tout ce que j'avais à lui dire.

        - Ma grâce ! Ma grâce ! Ai-je répété, ou, par pitié, cinq minutes encore !  
       Qui sait ? Elle viendra peut-être ! Cela est si horrible à mon âge, de mourir ainsi ! Des grâces qui arrivent au dernier moment, on l'a vu souvent. Et à qui fera-t-on grâce, monsieur, si ce n'est à moi ?
          Cet exécrable bourreau ! il s'est approché du juge pour lui dire que l'exécution devait être faite à une certaine heure, que cette heure approchait, qu'il était responsable, que d'ailleurs il pleut, et que cela risque de se rouiller.
         - Eh, par pitié ! Une minute pour attendre ma grâce ! Ou je me défends ! Je mords !
         Le juge et le bourreau sont sortis. Je suis seul.  - Seul avec deux gendarmes.
       Oh ! L’horrible peuple avec ses cris d'hyène.   Qui sait si je ne lui échapperai pas ? Si je ne serai pas sauvé ? Si ma grâce ?... Il est impossible qu'on ne me fasse pas grâce ! 
        Ah ! Les misérables ! Il me semble qu'on monte l'escalier…
                                                               Quatre heures


I.                   Compréhension : (10 points)

1)        Recopiez et complétez le tableau suivant : ………………………………………….(1pt)
Titre de l’œuvre
Son auteur
Le thème de l’œuvre
La thèse défendue
Le dernier jour d’un condamné
VICTOR HUGO
La peine de mort
L’abolition de la peine de mort
2)       Situer le texte dans son œuvre. ……………………(1 pt)     Le texte, extrait du roman Le dernier jour d’un condamné de son auteur Victor HUGO, représente les dernières lignes du roman (l’excipit). Le narrateur, condamné à mort, est préparé (lui faire sa toilette) puis transféré de la conciergerie à l’hôtel de ville. Il lui reste encore quelques minutes avant l’exécution.
3)      Quel est le mot qui se répète le plus dans le texte ? Qu’exprime cette répétition … (0.5 x 2 pt)     Le mot qui se répète le plus dans le texte c’est : ma grâce.    Cette répétition souligne que le narrateur tient à la vie poussé par l’instinct de la survie et qu’il n’a pas perdu l’espoir d’être sauvé de la mort par le roi.
4)      Quel sentiment éprouve le condamné ? …………………….(1pt)   Dans ce passage, le narrateur avait peur et il est paniqué surtout que l’heure de l’exécution s’approchait.
5)      Répondez par Vrai ou Faux et justifiez à partir du texte…………………… (0.5 x 2 pts)
a)      Le juge, le bourreau ainsi que les gendarmes sont sortis en laissant le narrateur seul. FAUX 
Justification : Le juge et le bourreau sont sortis. Je suis seul.  - Seul avec deux gendarmes.
b)      Le narrateur doit être exécuté à quatre heures après-midi. VRAI
Justification : l'exécution devait être faite à une certaine heure. Quatre heures.
6)  Relevez dans le texte deux arguments donnés par le bourreau pour accélérer l’exécution. ….(1 pt)
Les deux arguments du bourreau sont :
a-      l'exécution devait être faite à une certaine heure.
b-      il pleut, et que cela risque de se rouiller.
7)  « Le juge et le bourreau sont sortis »
-Réécrivez l’énoncé ci-dessus en nominalisant ce qui est souligné pour avoir une phrase nominale. ..….(1 pt)
La sortie du juge et du bourreau.
8)  Relevez dans le texte deux mots appartenant au champ lexical de la mort.…..………………………(0.5 x 2 pt)
Les deux mots appartenant au champ lexical de la mort sont : mourir /   l'exécution
9)  Quel sentiment éprouvez-vous pour le narrateur dans ce passage ? ……………….………………………(1 pt)
     Vu la situation tragi-pathétique du narrateur, je ne peux pas éprouver autre chose qu’un sentiment de pitié et de compassion pour le condamné qui, ici, poussé par l’instinct de la survie, demande au magistrat de retarder son exécution de cinq puis d’une seule minute en espérant avoir une grâce du roi.
10)  Pensez-vous, comme le narrateur, que la justice punit aussi bien le condamné que sa famille ?
Justifiez votre réponse. …………………………………………………………………………………….(1 pt)                                                                                                                                   Je pense que le problème réside dans la peine de mort. La justice doit punir un coupable à des peines lourdes sans lui ôter la vie. Les conséquences seront ainsi moins graves sur sa famille.




II.                Production écrite : (10 points)
Sujet :   
En condamnant une personne à mort, la société condamne toute une famille au désespoir. Cela rend injuste la peine capitale, selon Victor Hugo.

             Dans un texte cohérent, vous exposerez votre point de vue en l’appuyant au moyen d’arguments pertinents et d’exemples précis.

jeudi 25 mai 2017

Evaluation N° 4 Groupe 2


 
Professeur : MOURABIT Med
Niveau : 1ère année du baccalauréat
Matière : Langue française

Evaluation N° 4 / Semestre 2
Année scolaire : 2016/2017
Le : 22/05/2017
Durée : 1 H 45 min
  Texte d’appui :
     Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle !
On lui a mis une petite robe qui lui va bien.
Je l'ai prise, je l'ai enlevée dans mes bras, je l'ai assise sur mes genoux, je l'ai baisée sur ses cheveux.
Pourquoi pas avec sa mère ? - Sa mère est malade, sa grand-mère aussi. C'est bien.
Elle me regardait d'un air étonné ; caressée, embrassée, dévorée de baisers et se laissant faire mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa bonne, qui pleurait dans le coin.
Enfin j'ai pu parler.
- Marie ! Ai-je dit, ma petite Marie !
Je la serrais violemment contre ma poitrine enflée de sanglots. Elle a poussé un petit cri.
- Oh ! Vous me faites du mal, monsieur, m’a-t-elle dit.
Monsieur ! Il y a bientôt un an qu'elle ne m'a vu, la pauvre enfant. Elle m’a oublié, visage, parole, accent ; et puis, qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces habits et cette pâleur ? Quoi ! Déjà effacé de sa mémoire, la seule où j'eusse voulu vivre ! Quoi ! Déjà plus père ! Être condamné à ne plus entendre ce mot, ce mot de la langue des enfants, si doux qu'il ne peut rester dans celle des hommes : papa !
Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois, voilà tout ce que j'eusse demandé pour les quarante ans de vie qu'on me prend.
- Écoute, Marie, lui ai-je dit en joignant ses deux petites mains dans les miennes, est-ce que tu ne me connais point ?
Elle m'a regardé avec ses beaux yeux, et a répondu :
- Ah bien non !
- Regarde bien, ai-je répété. Comment, tu ne sais pas qui je suis ?
- Si, a-t-elle dit. Un monsieur.

I.                   Compréhension : (10 points)
1)        Recopiez et complétez le tableau suivant : ………………………………………………………………………..….(1pt)
Titre de l’œuvre
Son auteur
Le personnage principal
La thèse défendue





2)        Situez le texte dans son œuvre………………………………………………………………………………………… (1pt)
3)      Quels sont les personnages dans ce passage ? …………………………………………………………………….…….(1pt)
4)      Répondez par Vrai ou Faux et justifiez à partir du texte………………………………………………..….…… (0.5 x 2 pts)
a)      La petite Marie n’a pas oublié le visage de son père.
b)      Marie était la seule chose qui lui donnait envie de vivre.
5)      Les réactions de la fille conviennent-elles aux gestes du père ? Justifiez. . …………………………………….……....(1 pt)
6)       Quelles excuses trouve le narrateur aux réactions de sa fille ?  ………………………………………………..……….(1 pt)
7)      « Être condamné à ne plus entendre ce mot »
-           Réécrivez l’énoncé ci-dessus en nominalisant ce qui est souligné. ……………………………..………….(1 pt)
8)      « Marie a poussé un cri »
-          Complétez la phrase ci-dessus pour l’enrichir par : un adjectif / une expression apposée /
une subordonnée relative. …………………………………………………………………………………….….….……(1 pt)
9)      Quel sentiment éprouvez-vous pour le narrateur dans ce passage ? …………………………………….….….…………(1 pt)
10)  Pensez-vous, comme le narrateur, que la justice punit aussi bien le condamné que sa famille ? Justifiez votre réponse. (1 pt)
11)   

II.                Production écrite : (10 points)
Sujet : Les œuvres au programme présentent trois exemples d’hommes : un père affectueux(le condamné), un père responsable (Si Abdeslam) et un oncle autoritaire(Créon).
             Partant de ces exemples, quel serait le bon père pour toi ? Donne ton point de vue en le justifiant par des arguments variés et des exemples précis.
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EVALUATION Groupe 2   (la correction)


 
Professeur : MOURABIT Med
Niveau : 1ère année du baccalauréat
Matière : Langue française

Evaluation N° 4 / Semestre 2
Année scolaire : 2016/2017
Le : 22/05/2017
Durée : 1 H 45 min
  Texte d’appui :
     Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle !
On lui a mis une petite robe qui lui va bien.
Je l'ai prise, je l'ai enlevée dans mes bras, je l'ai assise sur mes genoux, je l'ai baisée sur ses cheveux.
Pourquoi pas avec sa mère ? - Sa mère est malade, sa grand-mère aussi. C'est bien.
Elle me regardait d'un air étonné ; caressée, embrassée, dévorée de baisers et se laissant faire mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa bonne, qui pleurait dans le coin.
Enfin j'ai pu parler.
- Marie ! Ai-je dit, ma petite Marie !
Je la serrais violemment contre ma poitrine enflée de sanglots. Elle a poussé un petit cri.
- Oh ! Vous me faites du mal, monsieur, m’a-t-elle dit.
Monsieur ! Il y a bientôt un an qu'elle ne m'a vu, la pauvre enfant. Elle m’a oublié, visage, parole, accent ; et puis, qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces habits et cette pâleur ? Quoi ! Déjà effacé de sa mémoire, la seule où j'eusse voulu vivre ! Quoi ! Déjà plus père ! Être condamné à ne plus entendre ce mot, ce mot de la langue des enfants, si doux qu'il ne peut rester dans celle des hommes : papa !
Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois, voilà tout ce que j'eusse demandé pour les quarante ans de vie qu'on me prend.
- Écoute, Marie, lui ai-je dit en joignant ses deux petites mains dans les miennes, est-ce que tu ne me connais point ?
Elle m'a regardé avec ses beaux yeux, et a répondu :
- Ah bien non !
- Regarde bien, ai-je répété. Comment, tu ne sais pas qui je suis ?
- Si, a-t-elle dit. Un monsieur.

I.                   Compréhension : (10 points)
1)        Recopiez et complétez le tableau suivant : ………………………………………………………………………..….(1pt)
Titre de l’œuvre
Son auteur
Le personnage principal
La thèse défendue
Le dernier jour d’un condamné
VICTOR HUGO
Le narrateur
L’abolition de la peine de mort

2)        Situez le texte dans son œuvre………………………………………………………………………………………… (1pt)
      Le jour de son exécution, le narrateur est transféré de Bicêtre où il a passé six semaines à la conciergerie. Il a reçu sa fille juste  avant de lui faire sa toilette. ( le préparé à l’exécution).

3)      Quels sont les personnages dans ce passage ? …………………………………………………………………….…….(1pt)

Les personnages de ce passage sont : le narrateur ,  Marie  et  La bonne .
4)      Répondez par Vrai ou Faux et justifiez à partir du texte………………………………………………..….…… (0.5 x 2 pts)
a)      La petite Marie n’a pas oublié le visage de son père. FAUX
b)      Marie était la seule chose qui lui donnait envie de vivre. VRAI
5)      Les réactions de la fille conviennent-elles aux gestes du père ? Justifiez. . …………………………………….……....(1 pt)
      Les réactions de la fille ne conviennent pas aux gestes du narrateur parce que la fille pleure quand son père l’a prise dans ses bras. ( elle a poussé un cri -  Elle me regardait d'un air étonné )
6)       Quelles excuses trouve le narrateur aux réactions de sa fille ?  ………………………………………………..……….(1 pt)
     L’excuse que le narrateur a trouvée pour sa fille est claire dans l’énoncé suivant : Il y a bientôt un an qu'elle ne m'a vu, la pauvre enfant. Elle m’a oublié, visage, parole, accent ; et puis, qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces habits et cette pâleur ?
7)      « Être condamné à ne plus entendre ce mot »
-           Réécrivez l’énoncé ci-dessus en nominalisant ce qui est souligné. ……………………………..………….(1 pt)
La condamnation à ne plus entendre ce mot.
8)      « Marie a poussé un cri »
-          Complétez la phrase ci-dessus pour l’enrichir par : un adjectif / une expression apposée /
une subordonnée relative. …………………………………………………………………………………….….….……(1 pt)
      La petite Marie, accompagnée par sa bonne, a poussé un cri assourdissant qui a fait souffrir son père.
9)      Quel sentiment éprouvez-vous pour le narrateur dans ce passage ? …………………………………….….….…………(1 pt)              
J’éprouve un sentiment de pitié pour le narrateur car il va mourir et laisser une orpheline de trois ans et une veuve très malade.

10)  Pensez-vous, comme le narrateur, que la justice punit aussi bien le condamné que sa famille ? Justifiez votre réponse. (1 pt)                                                                                                                                          Je pense que le problème réside dans la peine de mort. La justice doit punir un coupable à des peines lourdes sans lui ôter la vie. Les conséquences seront ainsi moins graves sur sa famille.


II.                Production écrite : (10 points)
Sujet : Les œuvres au programme présentent trois exemples d’hommes : un père affectueux(le condamné), un père responsable (Si Abdeslam) et un oncle autoritaire(Créon).

             Partant de ces exemples, quel serait le bon père pour toi ? Donne ton point de vue en le justifiant par des arguments variés et des exemples précis.